Le gong tibétain est un instrument généreux. Il donne le meilleur de lui-même sans que cela ne nécessite de posséder une grande maîtrise ou une technique parfaite. Une personne novice dans ce domaine, peut d’emblée ressentir un grand plaisir à faire chanter un gong. Il n’est pas nécessaire ni judicieux de frapper le gong fort, en effet, c’est un instrument sacré pourvu d’une puissance sonore vibratoire telle que si nous le frappons trop fort, nous risquons de nous faire plus de mal que de bien tout en lui manquant de respect.
Gong tibétain: Comment le faire chanter ?
Le percuter : Il est juste de commencer à percuter le gong doucement, toujours proche des bords extérieurs, pour le réveiller. Ensuite, se rapprocher doucement du centre mais sans jamais frapper le gong en son centre même. C’est aussi la méthode qui est recommandée aux novices car elle est facile à appréhender.
Le frotter pour créer le « chant de la baleine » : pour cela il faut utiliser une mailloche composée d’une boule en caoutchouc et d’un bâton fin, la tenir comme un stylo, puis la frotter contre le gong dans son sens circulaire. C’est l’index qui va guider le mouvement.
Il faut être délicat, et éviter d’émettre une trop forte pression sur le gong mais avec de la pratique, il est possible de produire ce superbe son très similaire aux chants des baleines.
Cela dit avant de vouloir apprendre à utiliser cet objet, il va d’abord falloir bien le choisir, et ce dernier doit répondre à certains critères.
Plusieurs éléments justifient la particularité de la sonorisation produite par un gong. En général, on peut trouver plusieurs modèles, les uns plus grands ou plus fins que les autres. Pour donc sélectionner l’outil idéal, capable de nous procurer de belles mélodies, il vaut mieux veiller aux caractéristiques du produit.
Le poids et la taille du gong, les deux premiers critères auxquels doit répondre un bon gong, ces deux aspects conditionnent véritablement l’efficacité de l’instrument.
Outre leur incidence sur la projection et la réactivité du son produit par le gong, il faut également y veiller afin de pouvoir transporter facilement l’outil lors des déplacements. Généralement, certains disent que les modèles de 30 à 32 pouces offrent un équilibre remarquable entre la projection et la réactivité du son. Pour d’autres, ceux de 28 et de 32 pouces proposeraient un timbre et un fondamental assez nets.
Pour le second critère qu’est la hauteur du son, celle-ci reste l’un des critères primordiaux qu’il faut prendre en compte lors de l’achat. Ainsi, pour garantir cette qualité à l’instrument, il faut s’assurer de sa taille et de la tension de surface.
Il est donc important de noter que, pour obtenir un son grave ou aigu, mais à la fois précis et déterminé, un gong devra disposer de :
- Un diamètre approprié ;
- Un bord plié ;
- Un air rehaussé ;
- Une bosse.
Quand a la réactivité qui est le dernier critère, elle varie en fonction de l’épaisseur de l’outil musical. En d’autres termes, un gong mince sonne beaucoup plus facilement qu’un modèle épais. Cela dit, il est recommandé de contrôler la force de frappe employée sur l’instrument ainsi que la mailloche afin de ne pas l’abimer.
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