Les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées et recommandées par les spécialistes. Ces concentrés de molécules chimiques à base de plantes aromatiques offrent un large spectre thérapeutique et présentent multiples bienfaits naturels.
On reconnait aux huiles essentielles des effets anti-inflammatoires, antiseptiques, cicatrisants, anti-fongiques, circulatoires, purifiants, régulateurs de sébum, relaxants… mais toutes ces vertus sur la santé ne dispensent pas de précautions d’emplois comme tout produit avec des principes actifs.
Conservation des huiles essentielles et bienfaits naturels
Pour préserver ses bienfaits, une huile essentielle doit être bien conservée. Les huiles essentielles sont commercialisées dans des petits flacons teintées, c’est pour les protéger de la lumière, il faut aussi les garder loin de la chaleur. Bien fermer le flacon après utilisation et garder au frais les huiles essentielles à base d’agrumes (citron, pamplemousse…). Il faut donc les conserver loin des enfants et des animaux.
Les posologies
Le nombre de gouttes recommandé par les spécialistes est une dose à respecter. Pour accélérer un effet ou l’améliorer, éviter l’automédication, un surdosage est toxique pour l’organisme et peut engendrer des effets néfastes parfois irréversibles. Pour bénéficier de ces bienfaits naturels, il faut se restreindre au mode d’emploi et doses.
Huiles essentielles: Voie et durée d’administration
Une huile essentielle chémotypée est une huile biochimiquement étudiée et identifiée donc sa voie d’administration est bien indiquée pour la sécurité du patient.
En application cutanée, les huiles essentielles doivent être diluées avec des huiles végétales Bio ou des eaux florales, avec un essai sur le pli du coude, à deux reprises espacées pour éviter toute réaction allergique. Elles ne s’appliquent pas sur les muqueuses, les yeux, le nez, les oreilles.
Par voie orale, elles sont prises avec un support (miel, sucre, huile végétale…). En inhalation ou en diffusion, toujours respecter les doses et les concentrations des mélanges.
Pour les enfants, femme enceinte ou allaitante, les voies et les modes d’administration sont à respecter selon les indications des spécialistes. A noter que les huiles essentielles sont contre-indiquées les trois premiers de la grossesse et chez les enfants de moins de 30 mois.
Les principes actifs des huiles essentielles leurs donnent des vertus et bienfaits, mais pour une utilisation de longue durée, il est prudent de faire des pauses de quelques jours, c’est la ‘’fenêtre thérapeutique’’ nécessaire à l’organisme pour se purifier.
Prolonger une durée d’utilisation ou reprendre une cure sans avis des spécialistes peut donner des effets inverses, les huiles essentielles peuvent causer une toxicité cumulative.
Comment réagir en cas d’accident ?
Si par mégarde, une goutte d’huile essentielle est tombée dans l’œil ou sur une muqueuse, ne rincez pas à l’eau, mais plutôt avec une huile végétale Bio et en abondance. Le même principe à faire en cas de contact de la peau avec une huile essentielle dermocaustique.
L’ingestion accidentelle d’une huile essentielle peut être remédié par l’absorption de charbon végétal, le temps de contacter un centre antipoison ou un centre hospitalier en communiquant le nom botanique de l’huile essentielle. En cas de malaise, nausées ou douleurs abdominales, il faut appeler les urgences pour une prise en charge adéquate et rapide.